LoL : Les questions que l'on se pose avant la finale du LEC - Saison 9
Les playoffs du LEC approchent de la fin, il ne reste plus que deux matchs pour départager les trois équipes encore en lice. S'il est facile de se demander qui ira en finale entre Fnatic et Origen, qui remportera le split, ou encore quelles seront les chances du champion au MSI, chez Breakflip nous préférons nous interroger sur des sujets plus importants. Voici les cinq questions que nous nous posons avant la dernière ligne droite de la compétition européenne.
Qui l'emportera entre l'ancien midlaner de Fnatic, l'ancien midlaner de Fnatic et le midlaner de Fnatic ?
Fnatic est la structure européenne la plus iconique sur LoL, et ce n'est que logique qu'elle ait compté dans ses rangs de nombreux acteurs importants de la scène. Parmi eux, trois midlaners se démarquent aujourd'hui. D'un côté, on trouve le représentant de l'ancienne génération, xPeke, qui a joué chez Fnatic de 2011 à 2014 et porte désormais les couleurs d'Origen dont il est le fondateur, de l'autre, Caps qui a récemment quitté l'organisation après deux ans de loyaux service pour rejoindre la concurrence, G2 Esports. A la suite de son départ, il a été remplacé par le dernier concerné : Nemesis, un rookie prometteur qui s'est fait connaître chez MAD Lions. Après la « bataille des cinq armées » qui a fait rage en terre du milieu, place à la « bataille des trois midlaners » !
Une représentation graphique des affrontements de ce week-end.
À partir de combien de ganks à la toplane Bwipo peut-il déposer une plainte pour « cyberharcèlement » ?
Le constat est sans appel depuis le match contre Vitality, Bwipo est le bouc émissaire de Fnatic. Son rôle au sein de l'équipe est exactement le même que celui de sOAZ par le passé : encaisser un maximum de ganks sans broncher. Si la présence constante de Mowgli était déjà très pesante pour le toplaner, il n'a pas encore affronté G2 Esports, et plus particulièrement Wunder qui adore appeler son jungler à la rescousse.
« Quand le jungler adverse est déjà venu 5 fois sur ta lane à 7 minutes de jeu »
La tendance qu'a Bwipo à s'avancer trop loin sur sa lane risque de lui coûter cher, et pourrait le pousser à un craquage mental si Kold ou Jankos décident de continuer d'appuyer sur la toplane. A une époque où le cyberharcèlement est de plus en plus pris au sérieux, pourra-t-il faire appel au tribunal de Riot pour sanctionner ses bourreaux ?
Origen va-t-elle imploser cet été si elle atteint la finale ?
Nombreux sont ceux qui se souviennent du formidable palmarès d'Origen de 2015, passant des Challenger Series jusqu'en demi-finale des Worlds, mais beaucoup de personnes semblent avoir oublié la suite. Après avoir participé à la finale des LCS EU au printemps 2016, l'équipe a connu une longue descente aux enfers, terminant en 9ème place au split suivant. L'année 2017 a été encore pire, avec un inoubliable score de 0-13 en BO3, suivi d'une rélégation des LCS durant l'été.
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En parallèle, plusieurs joueurs de l'équipe semblent également maudits, comme Patrik qui a enchaîné une première qualification en playoffs avec H2K suivi d'une dernière place au split suivant en 2018, ou encore Nukeduck qui avait été banni des compétitions après avoir participé à la finale en 2013 avec Lemondogs. L'histoire va-t-elle se répéter si les joueurs d'xPeke battent Fnatic et accèdent à la finale ?
Nukeduck se noiera-t-il dans son océan de champions ?
L'expression a été rabâchée de tous les côtés : Nukeduck n'a pas simplement un « champion pool » (à traduire par « piscine de champions »), il a un « champion ocean ». Avec 14 personnages différents joués au cours de la saison régulière, et un quinzième (Lissandra) durant les playoffs, il est le joueur qui semble être le plus versatile. Mais cette versatilité a un prix, et le fait de jouer autant de champions risque d'affecter sa maîtrise sur chacun d'entre eux, ce qui pourrait lui coûter cher contre Nemesis et Caps. Comme dit l'adage, « on ne peut pas jouer une fois mille champions, mais on peut jouer une fois mille champions… » (pour ceux qui n'auraient pas la référence).
Outre sa jauge de mana, Nukeduck ferait bien de surveiller sa jauge d'oxygène durant ses matchs du week-end.
Quelle sera la destination de vacances de G2 Esports avant le MSI ?
Le fondateur de G2, Ocelote, est détendu après sa victoire contre Origen samedi dernier. Alors qu'il qualifiait la rencontre de « yoga », se moquant des méthodes d'entrainement de ses adversaires (source en anglais) et signifiant ainsi que ce match n'était qu'un échauffement pour la grande finale, il faut rappeler qu'il est normal qu'il soit confiant puisque G2 reste le favori du LEC. Mais si l'équipe parvient à décrocher sa place au MSI, une question se pose : où partira-t-elle en vacances ?
Pour rappel, après sa première victoire en LCS EU au spring 2016, l'organisation avait décidé d'offrir des vacances à ses joueurs à l'aube du MSI, ce qui avait précédé une piètre performance de la part des représentants européens et un véritable tolée médiatique pour G2. S'il avait corrigé le tir en 2017, ocelote semble très, voire trop, confiant cette année, et pourrait envoyer Perkz et ses coéquipiers en « bootcamp » aux Seychelles ou à Hawaii s'ils remportent le split.
Tant de questions, pour si peu de réponses à l'heure actuelle. Si nous pouvons spéculer sur les résultats des prochains jours, il faudra attendre les matchs de ce week-end pour en savoir plus. Le premier BO5 verra s'affronter Fnatic et Origen samedi à 17h, une rencontre qui n'est pas sans rappeler la finale iconique de l'été 2015. Le gagnant devra mettre à bas G2 Esports dimanche pour être couronné champion d'Europe, et ainsi se qualifier pour le MSI 2019, qui débutera le 1er mai.