OWL : Berlin et Paris en Overwatch League ?
Avant même le lancement de la ligue en janvier dernier, Nate Nanzer le responsable de l’Overwatch League, avait déclaré vouloir étendre le nombre d’équipes présentes et ce, dès la deuxième année. Or, il semblerait que Berlin soit l’une des favorites pour accueillir une nouvelle franchise si on en croit une interview publiée par le journal financier allemand Handelsblatt (source en allemand).
Vers une équipe allemande en 2019 ? (Crédits Blizzard)
Si auparavant Nate Nanzer avait confirmé sa volonté de toucher un public plus européen à travers des franchises basées sur le vieux continent mais également via des horaires plus souples, il semblerait que les choses se soient accélérées du côté de Blizzard. Dans cette interview, le journaliste demande à Pete Vlastelica, le responsable de la division Esport chez Activision Blizzard, si l’Allemagne (et plus particulièrement Berlin) est une candidate pour recevoir une équipe dans les années à venir.
« Nous voulons une équipe à Berlin. Nous sommes actuellement en discussion avec de nombreux acteurs et sans donner plus de détails, nous aurons une franchise au plus tard l’année prochaine » a ainsi répondu Pete Vlastelica.
Cela voudrait dire que si Berlin ne décroche pas une franchise en 2018 (pour la saison prochaine), elle pourrait arriver au plus tard durant l'année 2019 (donc pour la saison 2020). Ce dernier explique également que l’extension devrait porter sur 6 franchises (un chiffre qui confirme les premières estimations qui évoquaient entre 4 et 6 équipes) avec notamment au moins 2 en Europe et 2 en Asie. A noter que Paris et la France sont évoqués à plusieurs reprises aux côtés de Berlin, Amsterdam ainsi que l’Espagne.
L'Overwatch League réussira-t-elle à vendre des équipes en Europe ? (Crédits Blizzard)
Reste désormais à trouver des partenaires souhaitant prendre le risque d’investir des sommes conséquentes dans un milieu encore très instable d’autant que l’Europe a toujours été un secteur plus difficile à évaluer du fait des différences culturelles (par rapport aux Etats-Unis). En outre, de part des horaires particulièrement tardifs (les matchs débutant à 1h du matin en semaine, l’Overwatch League avait clairement opté pour un public nord-américain durant cette première saison, un choix assez discutable quand on sait qu’environ un quart des joueurs du championnat sont européens.