WoW : Anniversaire de Mists of Pandaria
Ce 25 septembre un anniversaire bien particulier est à fêter. Sortie en ce même jour de l’année 2012, l’extension Mists of Pandaria a désormais six années d’existence !
Détestée avant même son arrivée, c’est aujourd’hui une des extensions les plus appréciées, d’un amour aussi doux que la fourrure de Pandaren. Comment sommes-nous passés de cette haine à cet amour ? La rédaction vous offre un voyage teinté de nostalgie sur les fils du temps de Nozdormu !
« Quoi ? Les Pandas jouables dans World of Warcraft ? Hérésie ! Et en plus ces Pandas maîtriseraient les arts martiaux ? » résume assez bien la pensée d’une grande majorité des joueurs à l’annonce de cette extension qui partait ainsi mal dès le départ.
Après Cataclysm, la communauté s’attendait à une extension qui emporterait au vent le sentiment de déception générale. Et voilà qu’on leur proposait de jouer un célèbre héros de dessin animé pour enfant et que, en plus, Blizzard supprimait les arbres de talent ! Pour beaucoup, cela a sonné comme la fin d'une ère, la fin d'un jeu devenu beaucoup trop facile...
Pourtant, les Pandarens moines sont cohérents dans l’histoire de Warcraft et la découverte de la Pandarie nous a donnée de nombreuses informations sur cette dernière : le destin d’Y’shaarj, d’Uldum, du Roi-Tonnerre et pleins d’autres points essentiels.
La refonte des arbres de talents a permis à des joueurs moins habitués à ce type de jeu de réussir, mais a aussi donné une nouvelle diversité de stratégies au joueur selon leur spécialisation pour adapter leur arbre en fonction des situations. Simplifier quelque chose d’inutilement compliqué en gardant l’optimisation pour les joueurs aguerris, cela correspond à la politique de Blizzard : « easy to learn, hard to master ».
La bande d'annonce officielle de Mists of Pandaria
C’est donc avec des aprioris certains que nous nous sommes lancés en Pandarie, et que son harmonie nous a doucement apaisé…Empli d'appréhensions, nous avons découvert des régions magnifiques, avec une lumière parfaite, une ambiance douce et joyeuse et des suites de quêtes aussi bien scénarisées qu’intéressantes Nous avons aussi découvert l’opposé de cette Pandarie, les Sha, résidus de nos émotions négatives amenées à la vie par l’essence d’Y’shaarj et le monde derrière le mur, sombre, détruit et plein de désespoir.
Ainsi la direction artistique de Mists of Pandaria a été fantastique et Blizzard a très bien réussi à retranscrire cette ambiance calme, opposée à ce désespoir et cette destruction effrayante que représentait la folie des Dieux Très Anciens et de leurs suppôts. La musique a été soignée, collant parfaitement aux ambiance diverses de la Pandarie.
L'ambiance de la Pandarie en réconcilie plus d'un !
Cet univers fut un terreau parfait pour l’amélioration de ce qu’on peut appeler « PvE sauvage ».
De nombreux World Boss furent ajoutés dans toutes les régions du jeu, comme le Sha de la Colère ou Nalak. Ceux-ci donnaient des pièces d'équipements nécessaires pour atteindre le haut niveau, rendant ce dernier plus accessible.
Les raids n’étaient en rien plus faciles que ceux d’avant, mais les World Boss couplés à l’arrivée de la recherche de raid via un outil a donné une porte à ceux qui voulaient goûter au monde du raid.
Dans l’optique de rendre le monde plus interactif, nous avons eu le droit à d’énormes événements pour les ouvertures de raids avec des zones dédiées comme par exemple l'île du Roi-Tonnerre qui offrait une immersion totale dans l’ambiance du raid avant même d’y entrer. Cette île a servi de prototype ce qui permet aujourd'hui d’avoir une zone Argus aussi bien développée.
Enfin, nous avons eu le Siège d’Orgrimmar. Rarement une situation n’a été aussi désespérée et un raid en plein coeur d’une capitale de faction, c’était du jamais vu. Avec l’île du temps figé, nous avions un endroit de repos et de farm à l’opposé du siège d’Orgrimmar, un raid de terreur et de désespoir. Jamais la rupture entre la Pandarie et les monstres que nous avions amenés n’avait été aussi forte. À cet instant nous avions atteint une union entre Horde et Alliance bien différente du conflit qui nous opposait en début d’extension.
Garrosh corrompu
Souvenez vous en effet que c’est ce conflit qui a permis la découverte de la Pandarie. Le conflit éternel entre la Horde et l’Alliance nous avait mené sur ces côtes nouvelles. Face à l’inconnu, le joueur contre joueur a lui aussi dû s’adapter. Mis en avant dès les premières images de l’extension, le PvP a fait peau neuve en Pandarie. Avec deux nouveaux champs de bataille et une nouvelle arène, tous les équilibrages de classe étaient pensés pour offrir une possibilité infinie de combinaisons dans les matchs d’arène.
Perdu dans les étendues sauvage de Krasarang, deux camps se sont formés : l’un mené par le Roi Varian Wrynn, l’autre par Garrosh Hurlenfer. Cette zone marque le renouveau du PvP sauvage dans World of Warcraft, permettant aux deux factions de s’affronter hors des champs de bataille. Ainsi, les héros souillaient ce sol du sang de la faction ennemie malgré l’harmonie et la paix des terres de Pandarie.
Mais tout cela ne fut que les prémices d’un changement radical qui survint lors du Patch 5.3.
Avec le 5.3, une classe deviendra très (trop) puissante...
Cap d’ilvl, disparition de la résilience, choix du rôle, bonus aux soins par la puissance PvP … Autant de changements qui créèrent un déséquilibre total du PvP dans l’extension ! Tous ces changements profitèrent aux démonistes, qui, sans plus aucune résilience, devinrent des abominations au DPS. Des traits du chaos capables de tuer une cible, des sorts lancés à tout va en mouvement… Plus aucune classe n’était équipée pour tenir ces monstres !
Dans sa globalité, si l’extension a beaucoup apporté à l’équilibrage dans le PvP, les changements soudains de la 5.3 ont mené à une domination du démoniste, détruisant les espoirs de jeu de beaucoup de classes. Que ce soit dans les champs de bataille ou en PvP sauvage, quelque soit son itemisation ou son niveau de jeu, le démoniste n’avait aucune chance de perdre.
Suite au 5.3, le 5.4 et Garrosh sont arrivés. L’ajout des fonctionnalités s'arrêta avec l’arrivée de monde Dynamique et du Mythique pour le raid, ajoutant encore plus de diversité à un jeu qui n’en manquait pas.
Après avoir enfin tué le chef de guerre le plus odieux et le plus corrompu que la Horde ait connu, purgé la Pandarie du mal que nous lui avions fait et des cicatrices putrescentes causées par le coeur d’Y’shaarj, nous nous sommes tournés vers de nouveaux lendemains, en Draenor…
Un couché de soleil sur les étendues sauvages de Krasarang
Ce qui reste de la Pandarie est le souvenir d’une extension joyeuse ainsi qu’une ambiance de jeu sans pareille. L’amour que nous portons à Mists of Pandaria est doux, aussi doux qu’un couché de soleil en Pandarie. Joyeux anniversaire, et que les Astres Vénérables vous protègent !
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