L'éditeur de Duke Nukem se fait épingler sur les réseaux sociaux pour avoir utilisé une IA sans prévenir
Cela fait quelques mois que l'IA a envahi notre quotidien et que de plus en plus de personnes y ont recours. Vous vous en doutez, dans le jeu vidéo, c'est exactement la même chose.
Certains studios ont déjà ouvert la porte à l'arrivée de cette technologie, voire même ont déjà indiqué y avoir recours. Sauf que c'est un sujet qui est généralement assez sensible et qui peut rapidement déclencher la colère des fans !
Une création graphique réalisée par IA
Comme on vient de vous le dire, l'apport de l'IA dans le monde du jeu vidéo, c'est souvent un débat très clivant entre ceux qui pensent que c'est dans l'air du temps et qu'il serait bête de s'en priver, et ceux qui y sont farouchement opposés.
Sauf que globalement, dans un camp comme dans l'autre, il y a un point où tout le monde est relativement d'accord. Si l'IA a participé à un processus créatif, alors cela devrait être indiqué.
Sauf que ça ne l'est pas toujours et souvent, c'est cette impression de se faire avoir par une entreprise qui a utilisé une IA en faisant passer cela pour du travail humain qui agace au plus haut point.
Récemment, c'est l'éditeur de Duke Nukem qui s'en est rendu compte. Toute cette histoire, elle débute avec un bundle des jeux de la licence qui va être vendu. Pour l'occasion, une image promotionnelle est créée.
Jusque-là, rien de bien fou, du moins jusqu'à ce que les fans se rendent compte d'un petit détail qui a son importance. On le sait, les IA ont beaucoup de mal avec les mains.
Or, quand on zoome au niveau de celle sur la gâchette de l'arme dans l'image, on se rend compte d'une erreur que l'on peut difficilement imputer à un humain tant elle semble caractéristique d'une IA.
L'éditeur va alors rapidement voir des centaines de gens en colère et se fendre d'un communiqué de presse. Dans celui-ci, il expliquera lui aussi s'être fait avoir par l'artiste qu'ils avaient commissionné pour réaliser cette image.
Nul doute, par contre, que pour ce dernier, les ennuis ne font que commencer. En effet, on peut se dire que l'éditeur n'a pas vraiment apprécié se faire berner de la sorte.