The Last of Us saison 2 : Neil Druckmann justifie le choix de l'actrice d'Abby et son apparence

Les créateurs de The Last of Us expliquent le choix de de Kaitlyn Dever dans le rôle d'Abby pour la saison 2 !

La série The Last of Us sur HBO continue de faire parler d’elle, et cette fois, c’est le choix de l’actrice incarnant Abby dans la saison 2 qui est au centre des débats. Depuis l’annonce du casting, de nombreux fans ont critiqué le manque de ressemblance physique entre l’interprète choisie et son homologue vidéoludique, notamment en ce qui concerne sa musculature imposante. Neil Druckmann, co-président de Naughty Dog et créateur du jeu, a récemment expliqué pourquoi cette décision a été prise, et en quoi elle s'inscrit dans une vision différente de l’histoire.

League of Legends 15 EUR - 1895RP
5%
de reduction
En profiter
Instant Gaming x Breakflip

Pourquoi Abby n’est-elle pas aussi musclée dans la série ?

Dans The Last of Us Part 2, Abby est un personnage à la carrure imposante et athlétique, résultat d’un entraînement rigoureux au sein des WLF (Washington Liberation Front). Ce choix esthétique dans le jeu n’était pas anodin : il servait autant la narration que le gameplay, puisque les mécaniques de combat d’Abby étaient pensées pour être plus proches de celles de Joel que d’Ellie.

Mais dans la série HBO, ce détail physique ne joue pas le même rôle narratif, selon Druckmann. Lors d’une interview avec Entertainment Weekly, il a expliqué que :

« Dans le jeu, Abby devait avoir cette apparence parce que son gameplay devait être différent de celui d’Ellie. Mais dans la série, ce n’est pas nécessaire. Le récit met l’accent sur le drame plutôt que sur l’action brutale. »

Autrement dit, sans gameplay à justifier, la série peut se concentrer davantage sur l’émotion et la psychologie des personnages, plutôt que sur leur représentation physique stricte.

abby-the-last-of-us-s2


Une approche plus dramatique pour la saison 2

Si la première saison de The Last of Us a été saluée pour sa fidélité au jeu et son approche émotionnelle, elle a aussi été critiquée pour le manque de scènes avec les infectés. Les créateurs ont assuré que la saison 2 en proposera davantage, mais ils tiennent également à maintenir le focus sur les relations humaines et les dilemmes moraux, plutôt que sur l’action pure.

Craig Mazin, co-showrunner de la série, a ajouté que cette nouvelle version d’Abby permet d’explorer autrement sa personnalité :

« Ce choix ouvre une porte pour montrer qui elle est dans un corps plus vulnérable, tout en posant un défi sur la façon de traduire sa force intérieure et sa nature redoutable autrement que par le physique. »

Cela pose la question de comment la série va adapter l’arc narratif d’Abby et si ces changements parviendront à convaincre le public, notamment les joueurs attachés à la vision du jeu.

abby-the-last-of-us-saison-2


Une polémique qui divise les fans

Le choix de l’actrice pour incarner Abby dans la saison 2 a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Beaucoup estiment qu’une transformation physique plus fidèle aurait été préférable, ne comprenant pas pourquoi HBO a fait ce choix alors que d’autres adaptations (comme celle d’Henry Cavill pour The Witcher) ont prouvé qu’un casting proche du matériel d’origine pouvait renforcer l’immersion.

D’autres défendent cette décision en expliquant que l’essence d’un personnage ne réside pas uniquement dans son apparence physique, mais aussi dans sa manière d’être, son vécu et ses motivations.

Quoi qu’il en soit, le débat est lancé, et il sera intéressant de voir comment l’actrice choisie pour Abby saura s’approprier ce rôle complexe et controversé.


La saison 2 de The Last of Us arrive en avril 2025

En attendant la sortie de cette seconde saison en avril 2025, les fans devront patienter pour voir si ce choix artistique paiera sur le long terme. L’adaptation de The Last of Us a déjà prouvé qu’elle pouvait réussir à surprendre, tout en restant fidèle à l’essence du jeu.

Alors, ce changement d’apparence d’Abby vous dérange-t-il, ou pensez-vous que l’essentiel est ailleurs ?

La Newsletter Breakflip